Deux sapeurs-pompiers sur le Bab el Raid |Team 196|
BIVOUAC MARATHON - OUARZAZATE
ÉTAPE 6
|196 (SANDRINE POUZADOUX / STÉPHANIE LUCAS - UDSP63)|
A 41 et 42 ans, le sergent Stéphanie et le lieutenant Sandrine se sont lancées un défi : participer à la 4ème édition du Bab el Raid. Et aller jusqu’au bout de l’aventure.
5 ans qu’elles y pensaient
A la base, c’est Sandrine qui lance l’idée. Elle voulait faire le rallye Aïcha des Gazelles du Maroc. « Le budget était trop élevé. Et j’ai croisé Armand (team 105 (ARMAND LOPES / ANNE FAURE - Garage Coudert)) avec qui je cours et il m’a dit qu’il s’était éclaté sur le Bab. Amies depuis 10 ans, elles se sont découvert un goût partagé pour l’aventure et les voyages. Le projet de raid met des années à mûrir : « Cela faisait 5 ans qu’on voulait faire quelque chose. Ça s’est concrétisé en mai 2018 avec l’inscription et la voiture. »
Soutenues par les sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme
« On a décidé de prendre la Kangoo de mon père. » Le véhicule de l’équipage 196 a ensuite été préparé dans un hangar, avec l’aide de leurs compagnons passionnés de mécanique. Une voiture deux roues motrices, comme l’exige le règlement. 240 000 kilomètres au compteur pour l’ancienne Citroën du curé, transformée pour affronter la chaleur du désert et les pistes marocaines. Ces deux sportives au caractère affirmé trouvent ensuite leurs deux plus gros sponsors : la SDIS63, ce sont les sapeurs-pompiers de leur section et l’UDSP63, la partie amicale des sapeurs-pompiers. « Quand on faisait des cours de secourisme, au lieu de reverser l’argent à l’UDSP63, les participants nous reversaient une partie de l’argent. On a donc pu largement boucler notre budget. Et notre travail nous a fourni du matériel comme des sacs de couchage, des caisses, des sangles, des pelles, on les remercie parce que c’est un budget conséquent ! »
Un premier Bab sans encombre
Ce saut dans l’inconnu ne leur faisait pas peur. Elles sont préparées physiquement : « c’est plus une fatigue mentale, il faudra bien suivre les instructions. La seule grosse appréhension qu’on a, c’est de ne pas ramener la voiture. » Au départ, elles devaient changer de pilote et finalement, Sandrine est restée à la conduite et Stéphanie à la lecture du road-book, chacune ayant trouvé ses repères. A la fin de l’étape 5, tout allait bien. Les filles dégustaient des pâtisseries marocaines en mode camping. Leur nid douillet dans la Kangoo était prêt. Elles savourent et se régalent pour ce premier raid et pour cette première aventure au Maroc.